Tuesday, October 09, 2012

Jardinage

Ça fait longtemps que je ne vous ai pas parlé de mon jardin! Il s’y passe quelque chose de merveilleux : les plus grosses plantes que j’ai parties à la graine! Commençons par le commencement : je sais que ce n’est pas la saison des tomates, l’automne. Mais ce qu’il faut savoir, c’est que le climat du Sud du Texas permet deux récoltes par année, alors que la période la plus chaude de l’été est peu propice au jardinage (sauf pour le melon d’eau, paraît-il). Bon, en théorie, j’aurais dû partir mes semis de tomates au printemps, pour une récolte au début de l’été. Sauf qu’à partir de la mi-mai, je n’étais plus chez moi! Je suis revenue à la toute fin de juillet, alors ce n’était pas du tout pratique de commencer à jardiner avant ça. Et puisque les paquets de graines indiquaient des périodes d’entre 80 et 90 jours jusqu’à maturité, je me suis dit que j’avais le temps d’essayer ça avant le premier gel (habituellement mi-novembre). J’ai tout planté le 1er août, en me disant que c’était plus une expérience pour savoir comment bien partir des semis qu’une tentative de récolte fructueuse. J’essaie quatre variétés anciennes (heirloom), qui m’ont l’air délicieuses : big rainbow, supersteak, brandywine et noire de Crimée.

J’ai essayé deux méthodes à la fois ce coup-ci, vu mes piètres résultats les dernières fois (tout ce que j’ai réussi en semis n’a pas survécu assez longtemps pour être planté dehors, ou est mort rapidement après le transfert, avec l’exception de mon romarin). Il y avait parfois des problèmes de moisissure, difficile à éviter sans tomber dans la sécheresse. Là, je me suis équipée et j’ai essayé un système de semis dont les petits pots sont, de un, sous une lampe spéciale pour les aider à pousser et, de deux, sur un tapis humide qui permet de donner juste la bonne quantité d’eau aux semis. En parallèle, suivant les conseils de ma mère, j’ai planté des graines dehors, directement dans un pot de terre, question de pouvoir essayer deux méthodes en une saison.

Les semis ont poussé bien plus vite dans les petits pots à l’intérieur, mais ils étaient étiolés malgré la lampe. Je pense aussi que ça pourrait être à cause du substrat : j’ai utilisé les petites pastilles de terreau vendues avec l’ensemble, mais c’est vrai que ce n’est pas l’idéal! À l’extérieur, j’ai rempli un pot avec environ 2/3 de terreau, puis 1/3 de terreau à semis, et j’y ai planté mes graines. Le pot était sous un arbre, à l’abri des rayons du soleil pendant la période la plus chaude chaque journée (et à l’abri du plus fort des rares orages); j’ai arrosé tous les matins. Les graines ont mis du temps à germer dehors, mais elles ont fini par se montrer le bout des feuilles, et tout de suite les semis étaient plus en santé que ceux à l’intérieur. Plus robustes, deuxième paire de feuilles sortie plus tôt, vert plus foncé, et une fois parties, je ne pouvais plus les arrêter. Quand j’ai fini par sélectionner les meilleurs spécimens de l’intérieur pour les transplanter dehors, ils étaient minuscules comparés à ceux qui y avaient toujours été, et un seul a survécu.

Ces photos ont été prises aujourd’hui, donc un peu plus de deux mois après la mise en terre. Et ce matin, pour la première fois, j’ai aperçu deux tomates! Toutes petites, encore vertes, et pas identifiées (seuls mes semis intérieurs étaient identifiés, parce que je pensais que ce serait eux qui pousseraient). J’espère que la température me permettra d’en récolter quelques-unes, que les écureuils ne viendront pas les manger… S’il fait trop froid, je pourrai entrer les pots pour la nuit. Histoire à suivre.








Mon citronnier Meyer va nettement mieux que l’année dernière lui aussi!

2 comments:

Sylvie said...

Il y a des bonnes chances pour que ce soient les meilleures tomates que tu n'auras jamais goûtées ;-)

Amélie said...

J'espère bien!